Le premier voyage du cargo à voile de Neoline prévu mi-2025 entre Saint-Nazaire et Baltimore (États-Unis), avec escale à Saint-Pierre-et-Miquelon et Halifax (Canada), va être scruté de près par tous les acteurs du monde maritime et les entreprises exportatrices, en attente de solutions de transports décarbonées, conformes aux attentes environnementales. La filière vélique constituée en France est à la pointe dans le domaine. Et ce n’est pas un hasard si le projet de Neoline est soutenu et cofinancé par CMA CGM, Ademe Investissement, Corsica Ferries, Louis Hardy SAS, la Banque des Territoires et la Région.
Vers des navires 100 % décarbonés
Vincent Seguin, CEO du cabinet d’architecture Mauric, en charge des études de conception de la gamme de navires Neoline, est conscient de l’enjeu : « Pour Neoline, Mauric, Chantiers de l’Atlantique, c’est l’occasion de démontrer la viabilité de ce modèle, d’améliorer nos solutions. En 2025, on aura un navire qui va pouvoir opérer dans l’Atlantique Nord. On va tous pouvoir convaincre nos clients d’aller dans cette direction, que c’est fiable, que les performances sont atteintes, que les navires sont ponctuels et que l’on peut mettre en place des lignes régulières. Et surtout, qu’ils sont performants sur le plan environnemental. Une fois que cela sera fait, nous irons vers de futurs navires zéro émission, cargos ou autres. Nous avions tous besoin, armateurs, industriels, bureaux d’études, de cette première étape. » Ce que confirme Jean Zanuttini, président de Neoline Développem…