Couverture du journal du 02/04/2025 Le nouveau magazine

Le nouveau cyclotron bientôt opérationnel

Le site Arronax de Saint-Herblain vient de s’équiper d’un nouvel accélérateur de particules. Il permettra, dès 2028, de concevoir des médicaments de demain contre les pathologies cardiaques et cancéreuses notamment, mais aussi de nouveaux outils d’imagerie médicale.

La visite inaugurale des bâtiments de recherche et du cyclotron Arronax a eu lieu le 21 mars en présence de Samia Soultani-Vigneron, vice-présidente de la Région (à droite). JONATHAN SARAGO - REGION PDL

Le groupement d’intérêt public Arronax (Accélérateur pour la recherche en radiochimie et en oncologie à Nantes Atlantique), a inauguré, le 21 mars, un second cyclotron de haute puissance ainsi que les bâtiments de recherche Nautiluss. À la pointe de la médecine nucléaire, ce site doté d’un nouvel accélérateur de particules renforce le positionnement d’Arronax en tant qu’acteur clé de la filière radiopharmaceutique et fait des Pays de la Loire un territoire au rayonnement international.

En augmentant la production de radionucléides utilisés dans l’imagerie médicale, le nouveau cyclotron permettra l’amélioration des soins et de la prise en charge de pathologies cardiaques et cancéreuses. Financé sur fonds propres à hauteur de 2,3 millions d’euros, ce nouvel équipement a bénéficié des soutiens de la Région (350 000 euros), la Métropole (350 000 euros) et des fonds européens FEDER React EU (1,17 million d’euros).

Pour optimiser son utilisation et mutualiser les coûts, l’équipement sera exploité par les chercheurs en journée et par la société industrielle Curium PET France la nuit. L’entreprise a notamment prévu d’investir plus de 7,5 millions d’euros pour que son laboratoire de production de Fluor-18 soit opérationnel début 2028. « Cet accord avec le GIP Arronax est le début d’un partenariat entre deux acteurs clés de la médecine nucléaire en France », a confirmé Aurélie Gasse, directrice générale de Curium PET France, lors de l’annonce de l’arrivée de l’entreprise dans les locaux du groupement d’intérêt public Arronax. « Avec ce treizième site de production, nous serons au plus près de nos clients en Pays de la Loire afin d’augmenter notre capacité à fournir des traceurs innovants au service des patients. »

À noter que l’installation de ce second accélérateur de particules libérera également du temps pour le cyclotron historique, inauguré en 2008, pour un investissement de 37 millions d’euros.


Lire aussi : Biotechnologies : la filière nantaise bientôt à maturité


 

Publié par