Par la mer, elles se font face, la langue de Pen Bron s’étirant au milieu. Par la route, seuls dix-sept kilomètres les séparent. Historiquement implantées sur le territoire, avec chacune leur spécificité, faisant vivre plusieurs centaines de familles, les deux criées du Croisic et de La Turballe sont toutes deux mises à mal depuis quelques années, à l’instar de la filière pêche d’une manière générale.
Lire aussi
La Baule – Presqu’île de Guérande a la cote
Sur la base d’une étude mettant au jour quatre scénarios possibles quant au devenir des deux sites dans les deux ans à venir, le Département, exploitant via la SAEML (Société anonyme d’économie mixte locale) Loire-Atlantique Pêche et Plaisance, a annoncé le 5 juin dernier qu’en attendant une décision définitive en 2026, les deux criées du Croisic et de La Turballe demeureraient toutes deux en fonctionnement. D’ici là, le Département devra trancher entre les quatre scénarios, dont trois reposent sur la complémentarité des deux structures (sous-délégation, viviers à La Turballe ou spécialisation), le quatrième envisageant la fermeture de la criée croisicaise, induisant de facto la construction de nouvelles infrastructures à La Turballe. Les deux sites portuaires entrent donc dans une période bisannuelle houleuse, que le Département compte mettre à profit pour rebooster l’activité de part et d’autre de manière pérenne et c…