C’est en 1924 qu’a démarré l’histoire du groupe nantais sous l’impulsion du jeune entrepreneur Paul Lambert. À l’époque, l’entreprise se spécialise dans la fabrication de clefs pour ouvre-boîtes de sardines, surfant ainsi sur la forte activité portuaire et agroalimentaire de Nantes. Avant de diversifier ses activités autour du fil d’acier (pointes, fils, clôtures). Aujourd’hui, après quatre générations, c’est Carine Chesneau, l’arrière-petite-fille du fondateur, qui pilote depuis 2009 ce groupe.
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Lambert emploie désormais quatre-vingts collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 30 M€. Il se distingue aujourd’hui par deux branches complémentaires : l’une historique, Lambert Manufil, spécialisée dans la production de produits tréfilés pour l’industrie (bobines, barres, pointes) et Lambert Clôtures (depuis cinquante ans) qui intervient dans la distribution de clôtures pour les professionnels des espaces verts. « L’entreprise a grandi de 30 % en effectif et 40 % en volume depuis quinze ans, avec désormais six agences à Couëron, Vannes, Rennes, Le Mans, Caen, Paris », indique la patronne. Un réseau voué à s’étendre « dans des territoires qui nous ressemble en sachant que nous sommes très ancrés à l’Ouest ». Une nouvelle implantation est annoncée pour 2025.
Côté innovation, le groupe prévoit de développer encore ses produits en marques propres avec le lancement de clôtures décoratives. Des nouveautés seront lancées « prochainement » alors que, sur le volet RH, le groupe continue de renforcer ses équipes opérationnelles sans nier la difficulté de recruter des opérateurs. 2025 sera par ailleurs marquée par des « investissements massifs » de 2 M€ sur le site de production de Lambert Manufil à Couëron afin d’augmenter la capacité de fabrication des fils recuits.
