« La French tech, tout le monde en parle et se l’approprie, mais son objet n’est pas toujours clair, analyse Anaïs Vivion, présidente de la French tech Nantes. Rappelons que c’est une organisation étatique, appuyée sur des organisations entrepreneuriales du numérique, dont la mission est de faire en sorte que le numérique et la tech soient une filière économique à part entière, avec une reconnaissance nationale et internationale. » Et d’ajouter : « C’est un système assez pyramidal en fin de compte. Il y a d’une part les capitales (Nantes en est une) et d’autre part les communautés. En ce qui me concerne, je me rends tous les deux mois à des conseils nationaux des présidents des capitales French tech où nous sommes avec le ministre pour faire remonter ce qui se passe en région et travailler sur la feuille de route. »
« Pour s’en revendiquer, il faut satisfaire des critères exigeants, appuie Mikaël Vincent, délégué général pour La French tech Vendée. La labellisation n’est pas acquise une fois pour toute. Il a fallu obtenir des parrainages, produire un portrait de l’écosystème local, un bilan des actions portant sur la période précédente et des axes d’amélioration pour la prochaine. Le tout est évalué par un jury. C’est tout sauf de l’amateurisme ! C’est aussi pour cette raison que le label French tech participe à l’attractivité d’un territoire. »
« Après avoir travaillé la visibilité ces trois dernières années, nous sommes désormais dans une phase de structuration de la French tech, ajoute Anaïs Vivion. Il s’agit de se donner les moyens d’être souverains à l’échelle européenne sur un…