Sorti en avril 2025, le dahl de lentilles signe la première incursion de la Cuisine d’Océane dans l’univers végétal. Fondée en 2007, la marque du groupe Gendreau a vendu huit millions de plats cuisinés cette année pour un chiffre d’affaires de 16,8 millions d’euros, un résultat stable par rapport à 2023 et en hausse de près de 16 % par rapport à 2022. « Notre objectif est de végétaliser 30 % de notre gamme d’ici à 2030 », précise Caroline Hennequin, responsable marketing des trois marques de la société Gendreau (La Cuisine d’Océane, Les Dieux et Bonne nature). « Cette démarche passe à la fois par le développement de recettes sans aucune protéine animale, mais aussi par leur réduction progressive dans nos plats existants ou futurs plats, en particulier le bœuf. » Début 2026, La Cuisine d’Océane prévoit de sortir trois nouvelles recettes sans protéine animale.
Tout est parti d’un bilan carbone portant sur l’année 2024. Ce qu’il en ressort, c’est que les matières premières, et notamment la viande, pèsent beaucoup sur l’empreinte carbone de la société. Un déclic pour le groupe Gendreau qui a mis en place un plan d’actions avec l’objectif de réduire son empreinte carbone de 25 % d’ici à cinq ans. « C’est une véritable prise de conscience qui s’opère autour de la marque pour avoir des recettes plus responsables, sans colorant, sans conservateur et plus végétalisées », complète Caroline Hennequin. Qui souligne également que cette végétalisation de la gamme ne doit pas se faire au détriment du goût. « Notre offre doit rester gourmande. »
Installé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie depuis 1903, le groupe Gendreau a réalisé 72 millions de chiffre d’affaires en 2024, en hausse de 8,8 % sur un an vs + 9,42 % entre 2022 et 2023. Il emploie entre deux cents et deux cent cinquante personnes selon les saisons.
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