Un an après son lancement, la Biscuiterie Handi-Gaspi étend son réseau de distribution.
Si, avant l’été, l’entreprise agréée Esus (Entreprise solidaire d’utilité sociale) revendiquait une cinquantaine de clients locaux, magasins bio et épiceries vrac, principalement situés dans le grand Ouest, elle étend aujourd’hui sa visibilité dans 400 magasins bio sur l’ensemble du territoire national. Depuis septembre, la marque a par exemple fait son entrée dans une centaine de boutiques Naturalia et 200 Biocoop. Elle travaille aussi de plus en plus avec les entreprises et les lycées. « En un an, nous avons valorisé 9 000 baguettes. Soit 2 millions de litres d’eau économisés », se félicite Katia Tardy, l’une des trois co-fondatrices aux côtés d’Alix Guyot (R&D et qualité) et Louise Doulliet (production, process et logistique). Le trio table sur un chiffre d’affaires annuel de 150 k€ à 200 k€ pour fin 2022, conformément aux objectifs. L’ambition pour 2023 : 700 k€. Pour y parvenir, elles vont embarquer la grande distribution qui représente de « gros gisements d’invendus ». Une collecte va démarrer en mars avec plusieurs hypermarchés nantais Leclerc.
Pour fin 2023, les trois co-fondatrices souhaiteraient également ouvrir une seconde biscuiterie en région parisienne, en sus de celle de Savenay. L’entreprise prévoit aussi de former d’autres équipes d’Esat de Nantes, soit une vingtaine de travailleurs en situation de handicap supplémentaires en 2023.
Côté nouveautés, une nouvelle gamme de mini-biscuits s’adresse désormais aux CHR parisiens et locaux avant l’arrivée d’une gamme salée en mars 2023. En plus du pain, d’autres invendus (drêches de bières, huile de coco, marc de pommes, poudres de noix, noisettes et cacahuètes) seront valorisés d’ici là.