Couverture du journal du 16/05/2024 Le nouveau magazine

Je Fais Quoi Demain dépoussière l’orientation scolaire

Exit l’accompagnement physique en cabinet ! La plateforme Je fais quoi demain (JFQD) facilite l’orientation des jeunes avec ses parcours 100 % digitaux en individuel et en collectif. Lancée en août 2022, elle est née de la réflexion de trois étudiants vendéens.

Je Fais Quoi Demain, JFQD

De gauche à droite : Victor Chaillot, Amaury Delhommeau et Laure Coutant, cofondateurs de ©JFQD

Après une voie tracée jusqu’en école de commerce, Amaury Delhommeau, Victor Chaillot et Laura Coutant ont expérimenté l’incertitude au moment de leur année de spécialisation. « Si c‘était compliqué de faire un choix alors qu’on était déjà installés dans nos études, on s’est dit que cela devait l’être encore plus pour un jeune en troisième ou en terminale, explique Amaury Delhommeau, cofondateur de Je Fais Quoi Demain (JFQD) . On s’est alors rapprochés d’Anne Herbreteau, une coach des Herbiers, pour lui proposer une association. Notre idée ? Construire des programmes d’orientation par et pour des jeunes ciblant leurs vrais besoins. Si nous ne sommes pas certifiés en coaching, nous avons vécu Parcoursup. Avec le savoir d’Anne et notre expérience terrain, nous sommes convaincus d’offrir une proposition de valeur différenciante par rapport à un cabinet classique. »

Depuis sa création il y a moins d’un an, la start-up a accompagné une quinzaine de jeunes sur l’ensemble de la chaîne de l’orientation scolaire et professionnelle : connaissance de soi, aide au choix et à l’inscription sur Parcoursup, jusqu’à la préparation des candidatures. Plébiscitée localement, elle souhaite dans un second temps se développer au national.

Pour donner toutes ses chances au projet, les néo-entrepreneurs ont fait une pause dans leurs études pour consacrer l’année 2023 à son lancement. « On a construit six parcours dont trois dédiés à l’orientation scolaire, de la troisième à la terminale et trois autres à l’orientation professionnelle, précise-t-il. La start-up a également développé un vivier national de 50 coachs, lui permettant de réfléchir aux sujets de l’orientation et d’animer sa communauté avec des contenus à valeur ajoutée. « Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux et notamment Instagram : c’est notre canal d’acquisition numéro un. Les jeunes et les parents viennent nous solliciter en message privé. » Et de conclure : « Cette année, nous avons fait le choix de reprendre nos études en parallèle pour monter en compétences sur l’aspect financier et gestion d’entreprise. » En attendant, la jeune pousse peut d’ores et déjà compter sur des premières pré-inscriptions pour la rentrée prochaine.