Cultiver des graines de champion pour faire rayonner le territoire. Telle est la vocation du soutien que vient de mettre en place In Extenso Ancenis à destination de quatre jeunes sportifs locaux dont les performances présagent des carrières dans le haut niveau. Pour cela, le cabinet d’expertise comptable s’appuie sur « Entrepreneur & Solidaire », un fonds de dotation qui « s’intéresse à toutes les actions entreprises par le réseau de cabinets et leurs collaborateurs touchant à l’entraide sociale, sanitaire, culturelle ou le sport », résume Damien Jussiaume, dirigeant associé d’In Extenso Ancenis et passionné de sport. « Ce qu’on a souhaité à travers cette initiative, c’est soutenir et valoriser des jeunes sportifs du territoire tout en racontant quatre belles histoires. »
Lire aussi
Nelson Monfort : « L’argent pervertit les valeurs du sport et les mentalités »
Une judokate championne de France
Première bénéficiaire de ce coup de pouce : la judokate Bleuène Heurteau, seize ans. « Il s’agit de la troisième enfant d’une de nos collaboratrices, Lydie Heurteau, qui a travaillé vingt ans chez nous et a notamment créé notre service juridique », précise l’associé In Extenso. Bleuène a débuté le judo à neuf ans aux Sorinières, club où elle évolue toujours.
Passionnée par l’univers des tatamis depuis toujours ou presque, elle a débuté la compétition très jeune avec d’excellents résultats à la clé. « J’ai notamment été championne départementale et régionale chez les benjamines, puis championne de France en minimes », confirme la jeune fille. L’an dernier, elle a encore gravi une marche en terminant au pied du podium lors des championnats d’Europe cadets à Coimbra, au Portugal.
Ces performances de premier ordre lui ont permis d’intégrer l’élite régionale au sein du pôle espoir de judo de Nantes. Désormais en section sport études au lycée La Colinière à Nantes, elle bénéficie d’horaires aménagés pour peaufiner sa technique et renforcer sa préparation physique : « Je finis tous les jours à 16 h, ce qui me permet de m’entraîner sept ou huit fois par semaine, sans compter les compétitions le week-end et les entraînements au Judo Les Sorinières (JLS). »
Après avoir obtenu le statut de sportive de haut niveau, Bleuène vise en toute logique une carrière chez les pros mais garde les pieds sur terre tout en faisant preuve d’une maturité déconcertante : « J’aimerais devenir judokate professionnelle mais j’évolue dans une catégorie (poids lourds, NDLR) où l…