C’est dans son garage que Thierry Ricci, un ancien cadre des télécoms souffrant d’allergies, a commencé à concevoir un purificateur d’air il y a une quinzaine d’années. « Le rôle d’un purificateur, c’est de dépolluer l’air et permettre de respirer un air sain. Mais avant de dépolluer, il fallait déjà commencer par limiter notre propre impact, rappelle le créateur de Natéosanté. L’un des déclencheurs pour m’engager dans l’écoconception a été un voyage en Chine. Ils utilisaient énormément de purificateurs car leur air était très pollué. Sachant que plus de 80 % de l’énergie est produite sur place par des centrales à charbon, je me suis retrouvé face à un non-sens. Les purificateurs consommaient de l’énergie produite à partir de charbon alors qu’ils étaient censés dépolluer… »

Thierry Ricci, créateur de Natéosanté © Benjamin Lachenal
En 2014, quand Thierry Ricci décide de lancer la production de son propre modèle, il n’est donc pas question de faire comme tout le monde : « Je voulais créer le premier purificateur entièrement fabriqué en France qui, au-delà de dépolluer, se préoccupe de pas ou peu impacter notre environnement. Quand j’ai écrit le cahier des charges, j’ai donc choisi de prendre en compte toute la chaîne de valeur, c’est-à-dire le cycle de vie.» Pour cela, il fait appel à Evea Conseil, un cabinet nantais spécialisé dans l’écoconception, qui le forme : « On a travaillé sur la durée de vie en faisant fabriquer des produits en Chine. On a effectué un comparatif entre les produits chinois et les premiers prototypes français sur toute la mesure…