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Eco-innovation Factory : zoom sur les cinq lauréats 2023

L’Eco-innovation Factory, dispositif proposé par Atlanpole depuis 2011, a dévoilé ses cinq nouveaux lauréats. Focus sur les grands gagnants de cette 11e saison.

Eco-innovation Factory, 11e édition, lauréats

De gauche à droite : Frédéric Chaillou (ePROM), Raphaël Guirlet (Mycérial), Thomas Maréchal et Aurore Magnin (Syndic Partie Commune), Loïc Mazas, Gabriel Terrasse et Éric Rambaud (Smartskin) et François-Xavier Guillard (Innovons). ©Atlanpole

Destiné aux créateurs et aux dirigeants d’entreprises innovantes de moins de deux ans dans les domaines de l’environnement, de la mer et des énergies et aux TPE/PME souhaitant accélérer leur développement par l’innovation, le programme d’accompagnement Eco-innovation Factory aide à construire, valider un projet d’entreprise et à structurer un futur développement. Cette année, 16 projets ont été reçus. Au final, cinq lauréats se sont distingués lors de cette 11e édition. Parmi eux, Frédéric Chaillou (Eprom) souhaite proposer une moto tout terrain qui répond aux nouvelles normes en termes de réduction du CO2 et du bruit. Dans cinq ans, il table sur la production de 500 motos électriques, générant neuf emplois en Loire-Atlantique. François-Xavier Guillard, gérant de la SAS Innovons, propose quant à lui de faciliter l’utilisation des structures bois et de réduire l’utilisation du béton dans les constructions afin de diminuer le bilan carbone du bâti.

Autre lauréat : Raphaël Guirlet, dont l’entreprise Mycérial développe un matériau dont la fabrication se base sur des cycles vertueux de valorisation de déchets et de séquestration de carbone. L’entreprise Smartskin, représentée par Gabriel Terrasse, Loïc Mazas et Éric Rambaud, a quant à elle pour objectif de développer un capteur surfacique intelligent, connecté, compact et non intrusif. Elle envisage d’accéder au marché dès 2025 en commercialisant une première version de son produit. Syndic Partie Commune est le 5e lauréat. Fondé par Thomas Maréchal et Aurore Magnin, ce syndic, qui gère aujourd’hui près de 20 copropriétés dans la métropole nantaise, est le premier issu de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Son approche : sensibiliser les copropriétaires sur l’impact qu’ils peuvent avoir en choisissant des entreprises plus locales et/ou plus vertueuses ou encore faciliter le vivre-ensemble. Ici, l’enjeu sera d’initier le changement de statut juridique pour créer le premier syndic en Société coopérative d’intérêt collectif de France, en faisant se réunir dans ce projet l’ensemble des parties prenantes (habitants, copropriétaires, entreprises et artisans…).