Couverture du journal du 28/05/2025 Le nouveau magazine

Domicile-travail : avec le covoiturage, les entreprises ont tout bon

Elles se nomment K.Line, Quo Vadis, Airbus ou Ligier. Comme de nombreuses entreprises de Loire-Atlantique et de Vendée, ces sociétés ont fait le choix de proposer le covoiturage à leurs salariés. Pour des questions de politique RSE souvent, mais aussi pour offrir un nouveau service à leurs collaborateurs. Un dispositif poussé par la Région Pays de la Loire qui devrait se clôturer en décembre 2025.

Pour se rendre sur leur lieu de travail, Cynthia et Mickaël, salariés chez Quo Vadis, ont opté pour le covoiturage. SARA BERNÈDE - IJ

Cynthia et Mickaël covoiturent depuis un an et demi, quatre jours par semaine, jusqu’aux bureaux de Quo Vadis à Carquefou. Arrivé de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, le salarié retrouve sa collègue au Bignon sur une aire de covoiturage. Ils ne sont pas un cas isolé : selon les données fournies par l’Observatoire du covoiturage, la Loire-Atlantique et la Vendée recensaient respectivement, en juillet 2024, 43 778 et 31 661 covoiturages sur leurs territoires. C’est moins que la moyenne habituelle, hors vacances.


Lire aussi
Le service de covoiturage Blablacar Daily débarque sur le réseau Impulsyon


Pionnière de ce dispositif en France grâce aux aides apportées aux covoitureurs, la Région a embarqué en 2021 un certain nombre d’entreprises. Elles sont devenues partenaires de la Région et des trois plateformes Blablacar Daily, Mobicoop et Karos.

« Nous avons dégainé très vite le sujet en 2022 lorsque le prix du carburant s’est envolé, car si c’est le pouvoir d’achat qui nous a poussés à mettre en place ce dispositif, la réflexion initiale date de 2020, époque où nous avons lancé un plan décarbonation », explique Mickaël Onillon, responsable environnement chez le menuisier K.Line (524 M€). Un poste qui ne représente pas forcément le plus gros des émissions de gaz à effet de serre des entreprises, mais qui compte dans la balance, comme le souligne à son tour Pauline Denis-Pineau, responsable RSE chez Quo Vadis (26 M€) : « 1 % du bilan carbone. Ça ne solutionne pas tout, mais c’est très symbolique. » Cette dernière voit le covoiturage en entreprise…