L’Insee vient de publier sa dernière étude évaluant les résultats des Pays de la Loire au regard des objectifs de développement durable. Résultat : des avancées et de nombreux défis à relever.
Sur le plan démographique, entre 2012 et 2017, les Pays de la Loire sont la troisième région de France la plus dynamique après la Corse et l’Occitanie. Un dynamisme porté par l’arrivée de nouveaux habitants, quand les naissances, au contraire, diminuent. Ce dynamisme est un atout sur le plan économique, mais aussi un défi s’agissant des objectifs de développement durable. « La démographie peut exercer une pression forte sur l’environnement du fait des besoins des nouveaux arrivants en construction de logements, implantation d’équipements et services… », explique l’étude.
DES SURFACES BIO EN PLUS
S’agissant des indicateurs liés au respect de l’environnement, un voyant est au vert : la part de l’agriculture biologique sur la surface agricole. Elle a plus que triplée entre 2017 et 2019, passant de 60 000 ha à 215 000 ha, soit aujourd’hui 10% de la surface agricole utile (SAU) contre 8% en moyenne en France. Les Pays de la Loire sont la 4e région de France pour la part de surface consacrée au bio derrière Paca, l’Occitanie et la Corse 1.
AGRICULTURE : 30% DES ÉMISSIONS DE CO2
Très observées, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué dans la région entre 2008 et 2016, passant de 35,1 millions à 31,2 millions de tonnes équivalent (Mteq) Co2. La part des Pays de la Loire dans les émissions françaises reste stable, à 6,4%. L’étude explique cette diminution par la hausse des prix du pétrole en 2011 et la modernisation de la centrale de Cordemais en 2014. Mais insiste : « Depuis 2014, les émissions ne baissent que très légè…