À l’origine de cette création : Simon-Pierre Paulin et Grégoire Daumy. Les deux associés ont établi cette SAS dans les anciens locaux de la Maison Esnault avec une mise de départ de 92 000 euros. Leur crédo : la coutellerie haut de gamme (à partir de 148 euros la pièce hors prévente). Un savoir-faire quasi disparu. « Notre objectif est de développer la coutellerie traditionnelle en la modernisant avec des matériaux durables », explique Simon-Pierre Paulin qui détient 60 % des parts. Les produits sont issus de la filière du recyclage, notamment le manche en PaperStone, un papier recyclé mélangé à une résine issue du pressage de la coquille de noix de cajou. Si Coutia s’adresse au grand public via la boutique en ligne Esty, la volonté est de répondre aux besoins des professionnels de la restauration.
Après un peu plus de deux mois d’existence, l’entreprise accélère afin de développer une gamme de couteaux de table et de cuisine. Elle s’apprête à lancer une série de 500 exemplaires de son premier modèle (le ML 61), puis une série de cinq couteaux à usage professionnel et un deuxième couteau de table à compter de mi-avril. Dans le même temps, elle va proposer des stages de forge, d’un à trois jours, à destination des particuliers et des entreprises, pour un coût de 1 800 euros la journée (logement compris).
Côté perspectives, Coutia table sur 360 000 euros de chiffre d’affaires pour 2025 avant de grimper à 600 000 euros dans un an. Les deux associés envisagent également de salarier Tristan Esnault, le conseiller technique, en novembre et de recruter l’année prochaine deux personnes (marketing/communication et administratif). Pour développer le réseau de distribution, ils recrutent également des agents commerciaux dans toute la France et affichent des ambitions à l’étranger, à commencer par les États-Unis.
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