Vous avez mis en place une cellule de suivi pour faire face à la crise liée au Covid-19. Comment est-ce que cela fonctionne ?
C’est un dispositif que nous avons mis sur pied depuis trois semaines au niveau de notre département. La cellule de veille tient des permanences pour traiter les demandes des adhérents et leurs difficultés. Nous faisons en sorte que la réponse soit la plus personnalisée possible. Nos salariés en télétravail les aiguillent vers les différents organismes (banque, BPI…), leur donnent des recommandations sur le chômage partiel…
Le bureau se réunit toutes les semaines avec la mise en place de commissions opérationnelles. Les membres du conseil d’administration et du bureau sont très impliqués et motivés pour accompagner les adhérents.
Recevez-vous beaucoup d’appels ?
Entre vingt et trente par semaine. C’est en diminution par rapport au début du confinement où nous en avions plutôt une quarantaine.
Quelles sont les principales interrogations de vos adhérents ?
Tout le monde se demande quand va se terminer le confinement. On leur dit que cela devrait durer jusqu’à la mi-mai. Même si, bien sûr, nous n’avons aucune indication sur ce qu’il va se passer. Nous préférons les préparer à un confinement plus long. Beaucoup sont des restaurateurs, des cafetiers qu’il faut essayer de sécuriser, ce qui n’est pas facile. Avec la
CCI, nous allons mettre en place une marketplace (lire p. 6)
pour donner un outil aux commerçants locaux afin de vendr…