« Les tiers-lieux sont le visage de la France qui se réinvente au quotidien. » Le 27 août 2021, l’ancien Premier ministre Jean Castex, en visite dans le Calvados, saluait ainsi l’essor de ces lieux hybrides, à mi-chemin entre le domicile et le travail, et annonçait le déblocage de 130 M€ afin de soutenir leur développement. En quelques années et tout particulièrement depuis la crise sanitaire, le nombre de tiers-lieux n’a cessé d’augmenter, passant de 1 800 en 2018 à près de 3 500[2] en 2023, dont la moitié dans les territoires ruraux.
« Un espace de partage, de mutualisation et de synergies »
Mais tout d’abord, que recouvre ce terme ? Selon Ludovic Bertina, coordinateur au sein du Collège des transitions écologiques et sociétales[3], « les tiers-lieux, qui réunissent une communauté d’acteurs publics et privés ainsi que les habitants d’un territoire, ont pour mission de réfléchir aux façons de gérer ou de créer des ressources collectivement. » Pour Morgane Gabard, chargée de mission Écologie industrielle territoriale au sein de la communauté de communes du Pays de Pouzauges, « il s’agit d’un espace de partage, de mutualisation et de synergies autour de différentes thématiques, dont le modèle économique peut être associatif ou bien coopératif, avec la possibilité de générer un chiffre d’affaires en proposant des services ou encore des formations ».
Un écosystème pour répondre aux besoins du territoire

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