« Alors que les industriels exigent désormais plus avec un petit peu moins, 2025 s’annonce comme une année où il va falloir faire évoluer notre outil industriel », a posé d’emblée Sébastien Leroy, responsable innovation chez l’avionneur Daher, et par ailleurs administrateur de Neopolia et d’EMC2. « Le souci, c’est qu’il est aujourd’hui compliqué d’investir alors que le secteur bancaire n’est pas derrière nous. Le secteur aéronautique doit décarboner, à la fois ses outils de production et ses produits de demain, pour retrouver la confiance des financeurs. »
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Une fois ces bases posées, Corinne Lignet, directrice adjointe R&D espace et environnement du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) a embrayé sur la feuille de route de décarbonation du secteur : « Avec 4,9 milliards de passagers transportés dans le monde en 2024, le secteur représente 2,5 % des émissions mondiales de CO2 et la croissance du transport aérien va continuer. Pour réussir la quatrième révolution du secteur, celle de la décarbonation, il faudra donc aller vite tout en gardant à l’esprit que développer un nouvel avion prend en moyenne quinze ans. C’est pourquoi il faut que la R&D explore de nombreuses voies. »
Corinne Lignet, directrice adjointe R&D espace et env…
