Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Comment Challans Gois Communauté réinvente son développement économique 

Située dans l’extrême nord-ouest de la Vendée, entre Saint-Jean-de-Monts, Noirmoutier et le sud de la Loire-Atlantique, la communauté de communes de Challans Gois attire autant pour sa douceur de vivre que pour son dynamisme économique. Confrontée à une forte pression foncière et au vieillissement de sa population, la collectivité s’est engagée dans un programme ambitieux, “Challans Gois 2040”, afin de continuer à préserver son cadre de vie, tout en poursuivant le développement des entreprises du territoire. 

Vue du Port du Bec à Bouin © Alexandre Lamoureux

Née en 2017[1], Challans Gois Communauté réunit 11 communes[2] où résident près de 48 000 habitants entre marais et bocage. Desservie par la ligne SNCF Nantes-Saint-Gilles-Croix-de Vie, et un réseau secondaire de qualité, la collectivité accueille 4 000 entreprises, essentiellement des TPE et PME pour un total de 18 000 salariés. Parmi les sociétés emblématiques du bassin figurent Marinove, France Naissain, Getex, Bleu Océane, Soriba, Process, Beneteau pour sa partie logistique (le site challandais ayant été transféré à Saint-Gilles-Croix-de-Vie), la société de transports Nombalais, ou encore Lhyfe[3], précurseur dans la production d’hydrogène vert en France. « Nous avons un territoire diversifié, avec sur le littoral une importante activité économique, en rapport avec la pêche, la conchyliculture et l’ostréiculture, et donc moins en lien avec le tourisme, contrairement au reste du littoral vendéen, analyse Alexandre Huvet, président de Challans Gois Communauté. Le rétro-littoral est très dynamique, en particulier dans le secteur de Challans, dont le tissu économique, moins industriel que la plupart des territoires du département, est composé majoritairement d’entreprises de services, d’artisanat, de commerces. »

Un territoire agile

Initié par la mandature précédente, le projet de territoire a été mis à jour par Alexandre Huvet et son équipe à leur arrivée à la tête de l’intercommunalité en 2020. « Nous souhaitons aujourd’hui accompagner le tissu existant, permettre à nos entreprises de se développer, en étant à la pointe des technologies, poursuit l’élu. Nous avons un territoire qui est assez agile parce qu’on a des petites structures. Disposant d’un peu de foncier…