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Cinq leviers pour réussir la mise en place de l’IA dans son entreprise

L’intelligence artificielle (IA), un outil magique ? Non, mais une aide précieuse pour l’industrie et les PME, à condition de respecter quelques bonnes pratiques lors de son déploiement. Le 7 février, lors d’un rendez-vous Tech organisé par Proxinnov, Rodolphe Gelin, expert leader en intelligence artificielle au sein du groupe Renault, a délivré quelques conseils clés.

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Rodolphe Gelin, expert leader en intelligence artificielle au sein du groupe Renault. ©IJ

1. L’IA, c’est déjà (mieux) demain !

Générer des images ou du texte à partir de quelques pixels ou mots clés, qui aurait cru, il y a quelques années seulement, que cela soit un jour possible ? Et pourtant, les Deepfake ou l’application ChatGPT sont aujourd’hui une réalité. Une dose généreuse de données, un nuage d’apprentissage, le tout saupoudré d’un soupçon de génie humain, et voilà comment l’intelligence artificielle avance à la vitesse de la lumière. De quoi être vite dépassé, sans avoir rien vu venir. « La solution que vous trouvez aujourd’hui va peut-être vous rendre service, mais les progrès de l’IA sont tellement rapides qu’il faut toujours être en veille sur ce qui se fait, soit avec des consultants, soit avec des thésards. C’est la seule manière de bénéficier des performances les plus intéressantes », a alerté Rodolphe Gelin, expert IA chez Renault, lors d’une journée Tech, organisée par Proxinnov[1], le 7 février, à La Roche-sur-Yon.

2.  Des données de qualité : LE carburant de l’IA

L’IA se nourrit des données, d’énormément de données, ce qui lui permet de progresser à des vitesses incroyables. Mais pour être exploitables et pertinentes, elles doivent être de qualité. CQFD. « Les données qui viennent de capteurs sont extrêmement bruitées, autrement dit parasitées, a souligné Rodolphe Gelin. Récupérer ces données, les nettoyer, vérifier qu’elles soient dans le même format et la même unité, c’est un énorme travail.  Surtout au début. Par exemple, pour des images, il y a la partie annotation, très longue, où il faut dire à l’IA, « ça, c’est une voiture », « ça c’est un piéton ».  Le futur, c’est de réussir à faire de l’IA sans cette annotation, ou avec de moins en moins de données à noter. C’est ce que l’on appelle l’IA non supervisée où l’humain n’est plus obligé de mâcher le travail à l’intelligence artificielle. »

3. Un prix humain et énergétique 

« Lorsque l’on fait le choix de l’IA, il faut non seulement prendre en compte les performances que l’on va obtenir, les efforts qu’il faut faire pour l’intégrer, mai…

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