« Aujourd’hui, nous apprécions pleinement que l’événement majeur de notre discipline se déroule à la maison », avoue le skipper Sébastien Simon, engagé sous les couleurs du groupe vendéen Dubreuil. « D’abord, pour la préparation mentale et la gestion de la fatigue. L’effervescence au village est plaisante mais très énergivore entre les obligations médiatiques, l’accueil des partenaires et le partage avec la foule. Mais c’est l’un des plus beaux événements publics qui existent. »
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En effet, depuis l’ouverture du village, samedi 19 octobre, les six skippers basés à l’année aux Sables-d’Olonne sont particulièrement sollicités par les milliers de visiteurs. Identifiés comme des locaux, visibles au quotidien sur les pontons, les skippers font partie du paysage vendéen. Certains découvrent leur nouvelle notoriété, à l’instar de Manuel Cousin. Depuis quelques semaines, il est le « visage » de la campagne de communication de la Ville des Sables-d’Olonne et de l’agglomération pour promouvoir les navettes (bus, passeurs, marinettes…) afin de se rendre au cœur de l’événement.
Tous se félicitent de prendre le départ de la course, dimanche 10 novembre et d’y aller « avec humilité pour affronter les océans ». Pour eux, les quatre années de préparation ont été synonymes d’aléas, pertes de sponsors, accidents et autres incertitudes. Car ce Vendée Globe 2024 est bien le plus compétitif de tous les temps avec quarante skippers alignés.
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