Cette aide de l’État, qui permet de cofinancer des projets de R&D et d’innovation, va lui permettre développer de nouveaux produits et technologies sur une durée de trente mois. « Nous allons développer une chaîne de traction innovante en complément de ce que l’on fait déjà. Elle sera équipée d’un autre moteur et de batteries plus durables, avec une meilleure recyclabilité, et offrira plus de sécurité. Notre volonté est de répondre à d’autres besoins. Car les usagers parcourent aujourd’hui plus de kilomètres à vélo et recherchent des batteries avec plus d’autonomie et de puissance », explique Arnaud Malrin, le cofondateur de cette start-up parisienne qui dispose d’un atelier à Fontenay-le-Comte. Ces innovations seront notamment proposées à d’autres acteurs de la mobilité électrique, comme ceux issus de la cyclologistique. Ces développements à venir vont nécessiter des recrutements (ingénieurs, techniciens…) au cours de l’année 2025, dont le nombre n’est pas connu à ce jour.
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Anod reçoit 310 k€ de la Région Pays de la Loire
Actuellement en phase de lancement de production, Anod (une quinzaine de collaborateurs dont huit personnes à la R&D) a prévu de livrer ses premiers vélos à partir de mars 2025. D’ici là, l’entreprise propose des essais gratuits, accessibles dès janvier prochain. « Près de six mille personnes » se sont déjà inscrites dans toute la France. Pour rappel, cette année, Anod a déjà bénéficié d’un financement de 310 k€ de la Région Pays de la Loire.