Des vêtements écoresponsables, une mode éthique respectueuse des humains et de l’environnement, une fabrication française et portugaise et une belle communauté de mille clients n’auront pas suffi à se faire une place dans le prêt-à-porter. « Je cherche un repreneur », annonce Romain Durand, l’un des deux associés qui a décidé de mettre en vente la marque Ankore. Alors qu’il écoule actuellement ses stocks, ce dernier évoque des pistes de rachat.
Le fondateur explique les raisons de cette décision. « Jusqu’en 2022, nous avons connu une croissance de 100 % par an. Mais, à partir de 2023, la tendance à une consommation plus responsable a complètement dégringolé. Notre volume d’affaires a chuté de 30 % avant de repartir à la hausse. Cela n’a pas été suffisant pour engager de nouveaux investissements. » Positionné sur un créneau moyen-haut de gamme (40 euros pour un T-shirt, 80 pour une chemise et 200 pour une veste), Ankore a dû faire face à la flambée des coûts des matières premières et des coûts de fabrication depuis trois ans, « de l’ordre de 20 à 30 % ». Au plus fort de son activité, la marque affichait 150 000 euros de chiffre d’affaires.
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