Originaire de la région parisienne, c’est le long des côtes normandes qu’Alice Bigot commence à naviguer avec son père. Puis, entre immersions au sein de la ligue de voile d’Île-de-France, passage du monitorat, encadrement durant huit saisons à Belle-Île, le déclic s’opère. « J’ai eu la chance qu’on me donne un bateau il y a quelques années, un habitable de huit mètres. J’ai commencé à partir au large toute seule et là je me suis dit que vraiment, j’aimais plus que tout naviguer », se remémore la passionnée.
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De là, tout en suivant des études de médecine, puis de pharmacie, Alice Bigot se licencie à l’APCC pornichétine (Association pour la promotion de la course croisière). « C’est très technique, très formateur d’être en club et les courses en match racing (régate sous forme de duel, NDLR) m’ont beaucoup appris », analyse la jeune femme qui dès 2018, participe à sa première course, la Women’s cup.
C’est un vrai métier d’aller présenter mon projet, de convaincre les entreprises de l’intérêt de le soutenir
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Côté études, c’est un virement de bord complet qu’Alice décide finalement d’effectuer en se tournant vers les sciences de l’ingénieur et en intégrant Polytech Nantes pour se spécialiser dans les matériaux composites. Son plan de bataille ? Choisir une voie la…