« Faire gagner un jour par semaine à nos clients. » Voici l’objectif que s’est fixé Lisy. La start-up accompagne, par le biais de l’IA, les entreprises agroalimentaires en circuit court. Lancé il y a deux mois, son « assistant virtuel » se veut capable de saisir, tout seul, une commande en déchiffrant un e-mail, grâce à une IA préétablie.
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L’idée part d’un constat simple : « La filière a dix ans de retard dans le digital. » Preuve en est, « la gestion des bons de commande se fait toujours à la main, ce qui prend un temps infini aux entreprises », soulève Sébastien Hubert, cogérant. Il a fallu huit mois à la société pour développer cette fonctionnalité. Côté abonné, l’IA ne demande « aucune compétence particulière ».
Alléger la charge administrative
L’enjeu pour les PME, bien souvent noyées sous la charge administrative, est de « réaffecter les ressources pour allouer du temps au suivi des clients », explique-t-il, avant d’établir deux typologies d’utilisateurs pour sa solution : « Ceux qui n’ont pas encore embauché une personne dédiée à la saisie de commande – c’est alors le gérant qui s’en occupe – et ceux qui ont parfois dix administrateurs des ventes. »
En phase de bêta-test, l’assistant virtuel se voit déjà cautionné par des marques, comme la biscuiterie ligérienne Handi-Gaspi, mais également par « des domaines viticoles et de gros maraîchers du sud de la France ».
Au total, Lisy revendique 750 clients professionnels, qui lui assurent un CA de 10 M€ par an, pour un effectif de 12 collaborateurs.