Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Réseaux sociaux : ces entrepreneurs ont tout compris !

La méthode universelle pour bâtir une communauté engagée sur les réseaux sociaux n’existe pas. C’est un travail à la fois stratégique et personnel. Si certains semblent avoir trouver le secret de la "sauce" sociale presque malgré eux, une chose est sûre cependant : l’authenticité, la qualité et la quantité des contenus restent le point d’ancrage des entrepreneurs qui se distinguent en ligne. Exemples en Vendée.

Élise Carré, dirigeante de Belle Lurette. ©DR

« Je suis passée de 0 à plus de 10 000 followers en deux ans, explique Élise Carré, la créatrice de Belle Lurette, une friperie vintage à La Roche-sur-Yon. J’ai commencé les réseaux sociaux de façon instinctive, en publiant du contenu quotidien sur mon aventure entrepreneuriale. Je crois à la nécessité de l’économie circulaire, je voulais montrer comment j’ai “fait” ma boutique à partir d’objets de seconde main. “J’emmenais” mes abonnés sur des brocantes, je chinais, nettoyais, détournais mes trouvailles pour les mettre en boutique, en prenant soin de partager mes astuces et bonnes pratiques. Il n’était pas rare de voir mes enfants ou ma belle-mère participer aux travaux. Il y avait un côté familial et collectif que je n’ai absolument pas calculé mais qui a participé à faire monter le nombre de mes abonnés alors que la boutique n’était pas encore ouverte. Puis la Covid est arrivée, mettant à l’arrêt mon projet et l’économie toute entière. C’est pendant cette période de travaux et d’attente que le nombre de mes abonnés Instagram et Facebook a commencé à monter. »

L’atout communication des PME

« Lorsque j’allais chercher un sandwich ou un café chez les commerçants du coin, ils me disaient entendre parler de moi ! J’ai pris conscience du phénomène quand j’ai pu enfin ouvrir. Il y avait la queue devant mon pas de porte. Les gens m’ont dit adorer mes stories et les attendre avec impatience. Je pense sincèrement que le succès de Belle Lurette vient de là. Si j’avais attendu les clients derrière mon comptoir, ça n’aurait pas fonctionné autant. Puis le deuxième confinement est arrivé, suivi du troisième… Là encore, j’ai cherché des solutions du côté des réseaux sociaux. J’ai créé le service « personal shopper ». Les clients faisaient du shopping via mon compte Instagram. Je m’habillais pour eux, les faisais circuler en boutique à la recherche de la fringue idéale. C’était fou quand j’y repense : des gens de Toulouse, d’Angleterre me commandaient des vêtements que je leur envoyais par colis ! On a aussi organisé des “live” avec mon équipe où l’on sélectionnait des pièces que l’on portait. À la manière d’une vente aux enchères, les clients se positionnaient pour les emporter soit en click & collect, soit par voie postale. Ça a tellement bien fonctionné qu’on me les réclame encore aujourd’hui ! » Celle qui ne respecte pas une organisation stricte veille toutefois à faire preuve de régularité. « Je suis très active dans mes stories, assure-t-elle. Mon objectif consiste à partager du contenu authentique et c’est ce qui plaît. » Depuis, la dirigeante de l’entreprise de six salariés (280…

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