En introduction à cette matinée, l’auteur et conférencier Daniel Ollivier a présenté les caractéristiques de cette génération Z, c’est-à-dire les personnes nées entre 1996 et 2010 : « Ils ont des talents que n’avaient pas les générations précédentes au même âge : une appétence pour le digital, une forte capacité à travailler en réseau, plus de créativité, une plus grande ouverture sur le monde… Cela s’explique par le fait que la génération Z a été éduquée avec pour référentiel l’autonomie et le développement personnel, ce qui implique de grandes facultés de communication. »
Sur le marché du travail, la génération Z affiche des attentes différentes des précédentes : « Elle a des inquiétudes sur l’avenir et souffre d’éco-anxiété. Elle exige donc plus d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et n’hésite pas à remettre en question la hiérarchie, rechercher la légitimité du manager… Bref, c’est une génération qui n’hésite pas à casser les codes et la relation à l’autorité. C’est pourquoi elle exige de l’authenticité, de la sincérité et de la transparence lors du recrutement. »
Une génération Z ambitieuse, mais pas carriériste
Autre élément crucial pointé du doigt par Daniel Ollivier : « C’est une génération ambitieuse, mais plus carriériste. Autrement dit, le travail est concurrencé par la vie de famille : la génération Z veut voir grandir ses enfants et l’argent n’est plus autant qu’avant un vecteur de motivation. »
Après la théorie, place à la pratique ! La matinée s’est poursuivie autour d’une table ronde réunissant le groupe nantais Espi (École supérieure des professions immobilières), sa directrice Valérie Caillard, et deux élèves ou anciennes élèves. Celle-ci a ét…