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Placel Chupin réalise un nouvel investissement dans son outil industriel

2 millions d’euros. C’est l’enveloppe injectée par la société nantaise Placel Chupin (impression flexographique sur plastique et papier) dans une nouvelle ligne de fabrication de conditionnements. Un investissement qui s’inscrit dans une logique de développement commercial.

Placel Chupin, Sautron, investissement

Gonzague de Cambourg, devant la nouvelle machine d’extrusion de films polyéthylène, destiné à reprendre les rênes de l’entreprise Placel Chupin à la suite de son père. @Placel Chupin

Installée à Sautron depuis 2002, sur un site de 10 000 mètres carrés, la société Placel Chupin spécialisée dans la fabrication d’emballage flexibles et imprimés sur du plastique et du papier a investi 2 M€ dans une nouvelle machine d’extrusion de films polyéthylène afin de remplacer une ligne plus ancienne. Objectifs ? « Avoir un outil plus performant, donc augmenter légèrement notre capacité de production et surtout intégrer davantage de matières plastiques recyclées », indique Philippe de Cambourg, à la tête de cette entreprise qui transforme 2 000 tonnes de produits par an. Un investissement pour lequel Placel Chupin a bénéficié du Plan de relance pour un montant total de 800 000 €. À noter que le dernier gros investissement, dans l’imprimerie, remonte à 2013.

Placel Chupin, qui affiche 8 M€ de CA en 2022, a toujours connu une croissance régulière, d’après le patron qui se positionne dans une logique de développement commercial en 2023 en sachant que l’entreprise revendique 200 clients réguliers, qui sont des industriels de l’agroalimentaire et de l’univers de la jardinerie, principalement implantés sur l’Ouest de la France. Mais il faudra composer avec deux points noirs : les prix de l’énergie (la facture étant multipliée par deux à trois) et l’évolution de la consommation.

Côté recrutements, l’entreprise de 35 collaborateurs recherche actuellement 2 à 3 personnes pour conduire les machines Mais « trouver des candidats compétents et qualifiés est très laborieux », reconnaît Philippe de Cambourg. Une autre étape attend l’entreprise nantaise : la relève. En effet, Gonzague de Cambourg, le fils (35 ans) diplômé des arts et métiers, actuel directeur adjoint, a vocation à reprendre les rênes de l’entreprise. La transmission se fera en douceur.

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