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Pourquoi « le commerce de la flemme » ne l’emportera pas

Non, le "commerce de la flemme", entendez le e-commerce, n’est pas en train de prendre le dessus sur les magasins où se déplacent encore de nombreux clients. La question provocatrice "Le commerce de la flemme change-t-il la donne ?" a été posée dans le cadre de l’une des tables rondes de la conférence annuelle de la RICS¹ 2022 à Nantes le 6 octobre dernier.

Commerce de la flemme RICS

© iStock

Les enseignes s’adaptent aux habitudes de consommation tandis que celles-ci ne cessent d’évoluer dans un contexte qui s’avère complexe, à l’aune de l’évolution inflationniste. « Les Français sont sous tension avec une hausse des prix de 10 %. Pour préserver la valeur des euros qu’ils ont dans leur porte-monnaie, ils se tournent vers les enseignes qui ont la meilleure image/prix, Leclerc pour les hypers et Lidl pour les discounteurs. L’inflation est le meilleur ambassadeur de leur performance. Et dès qu’il peut diminuer les quantités, le consommateur le fait, comme il peut descendre en gamme d’un cran. C’est un phénomène que l’on n’a pas connu en trente ans », reconnaît Olivier Dauvers, journaliste, expert en grande distribution. « L’année 2023 sera celle de la transition, on devra tous s’adapter. On voit bien qu’il y a corrélation entre inflation et déconsommation », estime quant à lui Laurent Bonnet, directeur immobilier de Fnac Darty.

Mais les consommateurs achètent-ils plus en ligne et le e-commerce risque-t-il de supplanter les magasins physiques ? On en est loin, si l’on écoute Laurent Bonnet ou Thierry Cotillard, président de Perifem (fédération technique du commerce et de la distribution), et ancien président d’Intermarché. La progression du e-commerce est très forte, avec une part de 20 à 30 % dans l’électronique, mais de seulement 7 % pour l’alimentaire.

Les freins du di

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