Le 5 septembre, vous avez été élu président de TV Vendée pour un mandat de six ans. Quelle est votre première réaction ?
C’est avec fierté que je succède à Jean-Claude Forconi, président de TV Vendée depuis la création de la chaîne il y a vingt ans. C’est un honneur d’être à la tête d’une télévision locale ambitieuse, néanmoins faite avec des moyens modestes. Je suis conscient des responsabilités qui m’attendent.
Vous êtes le fondateur et président d’AMP Visual TV depuis quarante ans. Comment conciliez-vous ces deux activités ?
Je n’aurais pas accepté une telle responsabilité si TV Vendée n’était pas une entreprise déjà très bien organisée avec des équipes en place. Je prends la présidence mais je ne serai pas présent au quotidien. L’opérationnel est dans les mains de Lise-Marie Delécrain, notre nouvelle directrice générale. Elle connaît bien la chaîne puisqu’elle a été, pendant quatre ans, l’adjointe d’Hervé Le Roch, le précédent directeur. En réalité, c’est un tandem qui assure la gouvernance de TV Vendée.
Que venez-vous chercher à TV Vendée ?
Je suis bénévole. Je ne viens rien y chercher. Je n’ai pas d’ambition opérationnelle. En revanche, je peux apporter à TV Vendée ma connaissance du fonctionnement et des enjeux stratégiques de la télévision.
Depuis sa création en 1986, AMP Visual TV (CA de 173 millions d’euros, 550 salariés) doit beaucoup à la Vendée et au Vendée Globe. S’ils n’avaient pas été là, jamais je n’aurais rencontré des gens de confiance comme Georges Pernoud (présentateur emblématique de l’émission Thalassa, NDLR) et jamais les projecteurs médiatiques ne se seraient tournés vers nous. D’une certaine manière, en acceptant cette responsabilité, je rends à la Vendée ce que la Vendée…
