À première vue, on peine à trouver des points communs entre le métier de pilote pour la Patrouille de France et celui d’expert-comptable. C’est pourtant l’exercice auquel s’est livré Virginie Guyot, dessinant durant une heure des passerelles entre deux univers a priori aux antipodes, après avoir proposé à l’assistance d’embarquer dans un vol acrobatique imaginaire à bord d’un Alphajet. Sous-vêtements ignifugés, combinaison de vol, pantalon anti-G pour éviter la perte de vision, voire l’évanouissement, gilet de combat avec matériel de survie… En tout elle explique que c’est avec plus de 7kg d’équipement sur le dos qu’il faut se hisser à bord, sur un siège éjectable sous lequel se trouve un moteur-fusée, dans une cabine étroite, avant d’enchaîner les figures de voltige à 700km/h…
Pour réussir cette performance, la pilote prévient: «tout est une histoire d’esprit collectif, de relation humaine». Loin de l’image à la Top Gun car «sans l’humain, on ne peut pas performer durablement», insiste-t-elle. Et pour qu’un collectif comme celui de la Patrouille de France soit fort, il faut d’abord «regarder dans la même direction», dit-elle. Et de souligner l’importance de partager une ambition et une vision communes. En l’occurrence pour l’équipe de la Patrouille de France: générer un vrai sentiment d’appartenance auprès des Français, être des ambassadeurs de tous les militaires français engagés et ce, depuis l…