Longtemps considéré comme une voie de garage, l’apprentissage est désormais présenté comme une voie de passion et d’excellence. La réforme de 2018, les primes à l’embauche, une barrière d’âge repoussée à 30 ans et un changement de mentalité ont largement contribué au renouveau de ce type de formation. L’artisanat a enregistré en 2021 une augmentation de près de 10 % de ses effectifs dans ses centres de formation par l’apprentissage (CFA). Pour les faire connaître et entretenir le flux de nouveaux candidats, l’Université régionale des métiers de l’artisanat des Pays de la Loire (Urma), organisait pour la première fois des portes ouvertes, dans le cadre de la Semaine nationale de l’apprentissage qui se tenait du 28 janvier au 4 février. Le CFA yonnais a reçu plus de 1 350 visiteurs les vendredi 27 et samedi 28 janvier. Parmi eux, 660 jeunes candidats potentiels à l’une de ses 19 formations. « Un véritable plébiscite pour ces rencontres », s’enthousiasme Olivier Charrier, directeur de l’Urma de Vendée. Et pour le format car les visites étaient organisées sur rendez-vous en raison des mesures sanitaires.
IDÉAL POUR L’APPRENTISSAGE DU GESTE
À l’Urma de Vendée, la réalité virtuelle était mise à l’honneur. Au programme : la présentation des nouvelles technologies appliquées aux métiers de la coiffure et de l’automobile. Objectif : maîtriser une coupe de cheveux sur sa tablette ou acquérir le geste d’un peintre en carrosserie professionnel sans une goutte de peinture.
Le centre de formation vendéen a ainsi mis en place un…