Spécialiste d’impression 3D, la start-up nazairienne Third se dote d’un nouvel outil, « Massivit 5 000 », qui va lui permettre d’imprimer des pièces monobloc allant jusqu’à 1,80 m de hauteur. « Grâce à cette machine, nous allons pouvoir imprimer beaucoup plus vite. Là où une impression 3D peut prendre 20 heures, cette machine permet d’imprimer en entre trois et cinq heures, en fonction de la géométrie de la pièce », explique Maxime Mahé, CEO et co-fondateur. À la clé, des gains de temps et donc d’argent pour l’entreprise qui se positionne principalement sur l’industrie (aéronautique, naval, transports…) et qui va pouvoir, grâce à ce nouvel outil, diversifier son activité en s’ouvrant à des marchés comme celui de la communication visuelle : parcs d’attraction, événementiel, décors ou PLV. La machine s’appuie sur une technologie qui consiste à déposer des couches successives de gel photopolymère qui durcit instantanément au passage d’une lumière UV. La société a déboursé 500 000 € pour cette machine, un investissement justifié car les « demandes auprès de Third se sont multipliées ces derniers mois, d’après Maxime Mahé. Nous sommes ravis de pouvoir ajouter une nouvelle dimension à notre activité et faire partie des quelques acteurs industriels à disposer de cette machine sur le territoire français ».
D’ici fin 2022, Third espère atteindre les 4 M€ de chiffre d’affaires, grâce notamment à un projet phare, la production du stéthoscope connecté Skop de la start-up normande Wemed. Fondée en 2019, Third compte 13 collaborateurs dont six associés.