C’est une fin de cycle qui s’écrit sur l’asphalte de Nantes. Après plus de dix ans à brouiller les repères entre l’art et l’espace public, Jean Blaise signe sa dernière édition estivale du Voyage à Nantes (VAN). La ligne verte, cette fois, serpente autour d’un thème qu’il chérit : l’étrangeté. Une manière de fermer un chapitre en faisant vaciller les certitudes et les habitudes.
L’étrangeté, ici, n’est pas un simple effet de style. C’est un fil rouge, revendiqué par Sophie Lévy. Elle y voit « une cacophonie hétérogène qui emporte le flâneur sur des chemins inattendus ». Et à la nouvelle directrice générale du VAN d’ajouter : « Le vrai mystère de la ville surgit quand l’œuvre nous fait douter de ce que l’on voit, et de ce que cela signifie. »
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