Au 31 décembre 2026, les concessions des deux ports de Pornichet, totalisant 1 550 anneaux, arriveront à leur terme. C’était l’occasion pour la ville de repartir sur une concession unique de quarante ans et de lancer un vaste projet de réaménagement d’un site devenu solitaire en bout de baie, et obsolète, tout comme le port d’échouage dont l’accessibilité gagne à être renforcée. Ainsi qu’en témoigne Romain Siguier, adjoint à l’urbanisme en charge des ports : « Nos ports sont vieillissants et ils ne répondent plus aux nouveaux usages de la plaisance, ni aux exigences d’accessibilité et de performance énergétique. »
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Un port ouvert sur la baie
Du côté du port à flot situé à la pointe du Bec, le terre-plein sera agrandi de 8 000 m² et une nouvelle cale de mise à l’eau créée, ainsi que des stationnements et une nouvelle capitainerie. Le nombre de places sur le parking public sera doublé par l’ajout d’un niveau supérieur, offrant environ deux cents places. L’ensemble des locaux, vieillissants, seront démolis et de nouveaux bâtiments bioclimatiques, dotés de panneaux photovoltaïques, seront construits pour accueillir restaurants et commerces, ainsi qu’un pôle nautique et de larges terrasses ouvertes sur les pontons comme sur la baie. Une nouvelle salle de réception facilitera l’organisation d’événements locaux, sportifs ou culturels. « Il est temps que nos ports ne tournent plus le dos à la ville, mais qu’ils en deviennent une partie intégrante, vivant toute l’année, dans le prolongement de notre cœur de ville et de notre front de mer », indique Romain Siguier.
Esquisses du futur port de Pornichet. VILLE DE PORNICHET
En vue, l’obtention de labels de renom
Du côté du port d’échouage, sont prévus des pontons échouables permettant aux plaisanciers d’accéder à leur bateau à tout moment, sans se soucier de la marée. Une capitainerie annexe flottante ainsi qu’un local dédié aux associations vont être créés. L’objectif de la ville de Pornichet est d’obtenir la reconnaissance de labels de renom comme Port Pavillon Bleu, Ports propres et Ports propres actifs en biodiversité. Les travaux, estimés à 41,5 millions d’euros, devraient démarrer début 2027 pour une fin espérée à horion été 2029. Plus qu’un simple réaménagement, il s’agit d’un véritable « projet de ville, avec des enjeux urbanistiques, économiques et touristiques. Demain, nos ports doivent être de vrais lieux de vie », résume Romain Siguier. En guise de préambule de ces travaux titanesques, le port d’échouage devrait recouvrer son môle d’antan qui jadis était relié à la terre, avec la reconstruction d’une passerelle prévue cet automne.
