La CCI Nantes St-Nazaire a fait le point, le 31 mars dernier, avec les représentants de la Région et de la SNCF sur l’avenir du réseau ferroviaire, sujet intéressant les acteurs économiques du territoire.
Un grand chantier est entamé pour les TER et les TGV, doublé d’une ouverture à la concurrence. L’objectif est d’accompagner l’attractivité croissante du territoire et sa progression démographique.
Pour sa part, la Région a mis en place en 2020 une stratégie des mobilités pour les dix ans à venir. « Le premier objectif avec les trains express régionaux (TER) est de participer à une augmentation de 8 à 12 % de parts de marché pour les transports collectifs sur le territoire régional. C’est d’arriver à faire circuler, au minimum, dans toutes les gares du réseau régional un TER par heure dans chaque sens de 6h à 20h. Cela représente une augmentation du nombre de kilomètres circulés de 60 %, et plus de 300 trains de plus, soit au total 800 trains par jour. L’autre ambition est de maintenir les petites lignes qui assurent le désenclavement du territoire régional pour un développement équilibré et de continuer à investir dans les gares et les pôles d’échanges multimodaux » détaille Roch Brancour, vice-président des Pays de la Loire en charge des infrastructures, transports et mobilités durables. Ce dernier précise que l’ouverture à la concurrence du réseau régional TER est une démarche qui va se dérouler sur la décennie, « avec d’abord une première ouverture d’un tiers du réseau pour les lignes au sud de Nantes vers la côte vendéenne ou le choletais et la ligne de tram-train Nantes-Châteaubriant ». Un appel d’offres qui devrait aboutir d’ici 2024.
Parallèlement, la Région s’engage dans la modernisation de l’axe dorsal ligérien, la voie ferrée qui relie Paris jusqu’à la côte en passant…