Non le tout numérique n’est pas illimité, et non il n’est pas forcément plus écolo. Selon l’Ademe, le numérique représente 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et ce chiffre pourrait doubler à l’horizon 2025. « C’est la consommation énergétique de la Russie et du Japon réunis », explique Thierry Leboucq de Greenspector, société nantaise qui travaille sur l’amélioration continue des services numériques. Lors d’un webinaire le 16 avril, le réseau des professionnels du numérique ADN Ouest a livré quelques constats et conseils pour limiter l’impact écologique du numérique et faire de meilleurs choix de consommation. « La qualité vidéo est diminuée, des réseaux sont saturés, des infrastructures dans les data center chauffent. Cela montre qu’on atteint certaines limites du numérique, qu’on ne pourra pas utiliser plus de ressources », explique encore Thierry Leboucq. Pour lui, c’est l’occasion de développer un numérique plus éco-responsable qui permette de mieux absorber les pics de charge.
L’entreprise dispose ainsi de leviers d’action dans le choix et le paramétrage de ses matériels et logiciels. Pour les réunions à distance, par exemple, il est conseillé d’utiliser la vidéo
le moins possible. Sur les sept outils de visioconférence présents sur le marché, on relève 4,6 fois plus d’impact carbone quand on ajoute la vidéo à l’audio. Selon les calculs de Greenspector, le plus consommateur, en mod…