Avec 36,6 millions de nuitées enregistrées en 2024, dont 46 % entre avril et septembre, la Vendée est une destination touristique de référence. Malgré une saison en demi-teinte en raison d’une météo morose, le département a retrouvé l’an dernier des niveaux de fréquentation d’avant Covid. Pourtant, comme tant d’autres, le territoire peine à recruter et à fidéliser ses saisonniers. Afin de combler ce déficit en main-d’œuvre, la société d’économie mixte (Sem) Vendée Expansion déploie son plan d’actions pour promouvoir la destination et le contrat de saisonnier auprès des jeunes.
Au-delà d’une simple opération séduction, se niche un enjeu de compétitivité, car le manque de saisonniers impacte de facto l’économie touristique locale. Les causes sont multiples et connues. Le rapport de la génération Z à l’emploi combiné à l’image parfois dégradée des emplois touristiques bousculent les habitudes : horaires, durée du contrat… « Le profil des saisonniers a changé et les entrepreneurs sont obligés de jongler avec ça », souligne Guillaume Jean, président de Vendée Expansion. « On a ainsi beaucoup parlé des restaurants contraints de fermer certains jours ou en soirée faute de main-d’œuvre saisonnière suffisante. »
L’hébergement est également un point de blocage et les initiatives pour y remédier se multiplient localement. Les fédérations locales d’hébergeurs, dont la Fédération vendéenne de l…
