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Thierry Dubin prend la direction du CFA du bâtiment de Vendée

Thierry Dubin a construit sa carrière autour de la formation professionnelle et de l'alternance. Après 27 ans passés dans le réseau des Maisons familiales et rurales, il succède à Loïc Péron à la direction générale du BTP CFA de Vendée.

Thierry Dubin CFA BTP Vendée

Thierry Dubin succède à Loïc Péron à la tête du BTP CFA Vendée © BTP CFA Vendée

Thierry Dubin, 51 ans a une carrière placée sous le sceau de l’apprentissage et du bâtiment. Originaire des Deux-Sèvres, il débuté sa carrière en 1993 comme moniteur de la toute nouvelle Maison familiale et rurale (MFR) de Rambouillet, dédiée au secteur du bâtiment, où il enseignait les maths et l’économie. Il avait 23 ans. Il n’a jamais quitté le réseau dans lequel il a pris des fonctions de direction à 27 ans. Depuis 2008, il avait en charge la gestion des 27 MFR de Vendée en qualité de directeur du CFA des MFR de Vendée (2 000 apprentis en 2021). Un profil taillé pour succéder à Loïc Péron, fondateur et directeur général de BTP CFA Vendée depuis 1990. Celui-ci a fait valoir ses droits à la retraite après 32 ans de carrière.

Sous son égide, le centre de formation des apprentis du bâtiment vendéen est devenu le plus gros CFA du BTP de France. Doté d’un budget de 10 M€, il emploie 110 salariés dont 70 enseignants permanents et accueille 1 600 apprentis par an. Il propose plus de 35 cursus du CAP au Bac pro et brevet professionnel dont le dernier, né en 2020, dans les métiers de la piscine. C’est aussi le seul CFA du bâtiment à proposer des Bac pro par apprentissage. « Le CFA recherchait un acteur de terrain, connaissant l’apprentissage, le bâtiment et les réseaux vendéens. Je me suis reconnu dans cette annonce », s’enthousiasme Thierry Dubin. A ce poste, il renoue avec l’opérationnel après un mandat plus tourné vers la gestion de centres. «Je retrouve le contact avec les apprenants et les équipes RH », se réjouit le nouveau directeur général.

Thierry Dubin s’inscrit dans la continuité de l’action de Loïc Péron

Sur sa feuille de route, aucun changement majeur n’est noté. « Le CFA est bien organisé, bien structuré et disposant d’un outil performant. Je vais m’inscrire dans la continuité du travail de Loïc Péron et des équipes du CFA et rester à l’écoute des professionnels ». Homme de dialogue et de consensus comme il se décrit lui-même, il prendra le temps de l’observation. « Le seul souci du CFA, c’est le manque de place. Alors que les métiers du bâtiment sont en pleine révolution avec l’évolution des technologies, des modes constructifs sous les contraintes de la nouvelle réglementation environnementale, on ne peut plus ouvrir de nouvelles formations, ni accueillir in situ plus de salariés en formation continue », déplore le directeur. « L’équation n’est pas simple à gérer. Il va falloir faire trouver des articulations pour répondre aux besoins ». Il imagine pourquoi pas des formations délocalisées avec des entreprises. Mais il ne pense pas nécessairement à pousser les murs.

« Aujourd’hui la demande de professionnels formés est forte car la conjoncture est favorable pour le secteur. Mais le bâtiment est habitué à des revers rapides », déclare Thierry Dubin. Autre sujet à creuser : les nouvelles technologies qui prennent une place essentielle aujourd’hui dans les bureaux d’études, notamment avec l’usage croissant du Bim dans la construction( Building information modelling) c’est-à-dire la réalisation de maquettes numériques partagée. Des formations post bac pourraient voir le jour pour répondre aux besoins des bureaux d’études. « Elles ne demandent qu’une salle de cours. C’est facile à trouver ». Mais ce sportif, adepte du triathlon, a l’habitude des courses d’endurance. « Il faut laisser du temps au temps », dit le nouveau directeur général.

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