SNCF Voyageurs a annoncé début octobre renforcer le nombre de places disponibles dans ses trains sur la liaison Nantes-Paris. Une capacité de six cent mille sièges supplémentaires en 2026, trois cent mille dès 2025. Comment ? Pas de nouveaux créneaux ni de lignes à plus grande vitesse, mais l’emploi de trains Océane, composés de deux niveaux. Aussi, pour optimiser le roulement des rames, la compagnie délocalise la maintenance de ses trains à Nantes, dans le quartier de Chantenay, au plus près de la gare. Jusqu’à maintenant, celle-ci s’opérait dans les Hauts-de-Seine, à Châtillon.
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Le site sur lequel le futur atelier prendra place existe déjà, sous le pont de Cheviré. « La zone appartient à la SNCF, mais l’aménagement actuel a été conçu pour le remisage et le nettoyage des trains. Il n’y a pas de bâtiments dédiés, seuls des chemins de fer », rappelle le service presse.
Un projet d’envergure dont le montant précis n’a pas été dévoilé. Franck Dubourdieu, le directeur des TGV Atlantique, l’annonce toutefois de l’ordre de « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». Du côté des emplois, là encore, rien de concret. À partir de l’étude préliminaire engagée, nos sources évoquent « une centaine d’agents à embaucher ». Un plan établi sur « dix à vingt ans » répondant au dynamisme du territoire qui ne cesse de voir augmenter le nombre d’utilisateurs quotidiens de ces lignes.
Pour arriver à la hauteur de ses ambitions sur le volet ferroviaire, soit « un accroissement de l’offre de 67 % en 2030 », rappelons qu’en parallèle du projet de maintenance pour les TGV, la région inaugurera en 2026 le projet Technicentre Sud Loire. Il s’agit d’un agrandissement du site actuel Nantes-Blottereau, estimé à « 48 M€ », qui permettra la maintenance et le remisage des trains régionaux à Nantes.
