A entendre l’histoire d’Akrone, start-up horlogère nantaise, et Thomas Brac, un des derniers graveurs de France, on prend conscience que la collaboration entre start-up et artisan est tout sauf utopique. Retour en 2015 à Nantes, où Akrone voit le jour à l’initiative d’Erwan Kerneur et Jean-François Kerboul. « L’idée de départ était de créer une marque horlogère pour offrir une alternative aux marques très haut de gamme, qui ne collaient pas forcément aux attentes de nos clients, détaille le cofondateur. On a donc choisi d’en créer une plus cool et moins classique, en s’appuyant au maximum sur le made in France mais en ne dépassant pas la barre symbolique des 1 000 €. » La start-up profite alors de l’ouverture de la plateforme Kickstarter en France pour lancer sa première campagne de financement participatif. Succès immédiat : l’aventure est lancée, la clientèle au rendez-vous et Akrone enchaîne les modèles automatiques.
« J’AI ÉTÉ SÉDUIT PAR LES VALEURS D’EXCELLENCE À PRIX JUSTE »
L’histoire aurait pu continuer ainsi, mais c’était sans compter l’arrivée du graveur Thomas Brac dans la cité des ducs en 2018. Après avoir travaillé en Suisse de longues années chez de prestigieux horlogers et joaillers, l’artisan spécialisé dans les montres de métier d’art, des objets personnalisés valant autour de 400 000 €, a décidé de quitter ses montagnes : « À Nantes, j’ai très rapidement rencontré les fondateurs d’Akrone, qui avaient déjà réalisé de nombreuse…