Le fond Résilience est l’une des mesures phare du plan de relance régional. Sur une enveloppe annoncée de 32 M€, 12 M€ ont été engagés. Quel avenir pour ce dispositif ?
Il s’arrête normalement au 31 décembre, on va donc le prolonger d’au moins un an car c’est un outil d’accompagnement en termes de trésorerie, mais ça peut aussi être un outil de relance. Toutefois, il faut qu’on le fasse évoluer. Actuellement, 37% de petites entreprises l’ont sollicité. On voit que l’État ouvre le Fonds national de solidarité aux PME. Je pense qu’il faut aussi qu’on ouvre le fonds Résilience aux entreprises jusqu’à 50 salariés. Nous sommes en pleine réflexion sur ce sujet. On a une commission fin novembre, il faudra le faire évoluer à ce moment-là.
Quels sont les dispositifs qui fonctionnent le mieux pour le moment ?
Aujourd’hui, 80% des 145 mesures du plan de relance régional ont été engagées. Ce plan n’est pas mon plan, il a été construit avec l’ensemble des acteurs du territoire. Et pour l’instant, il y a une vraie complémentarité entre les dispositifs de l’État et de la Région. Mais attention, il faut faire preuve d’humilité car la crise est plutôt devant que derrière nous. Il faut être réactifs et pragmatiques et si on manque de dispositifs, on créera autre chose. Et, quel que soit le dispositif, si on doit réabonder, on réabondera. Le prêt Rebond l’a déjà été à plusieurs reprises et on réabonde aussi les dispositifs Industrie du futur et Commerce du futur qui marchent très bien.
Justement, la Région vient d’annoncer de nouveaux dispositifs pour aider à la relance des entreprises. Ça devient compliqué de s’y retrouver, non ?
Je peux comprendre, pour avoir été cheffe d’entreprise, qu’aujourd’hui, pour s’y retrouver, c’est extrêmement complexe… Ça l’était déjà avant, et aujourd’hui, ça l’est encore da…