
Maxime Gendre, dirigeant de Froid Cemi ©Froid Cemi
À 34 ans, Maxime Gendre a d’abord été salarié pendant 13 ans de l’entreprise qu’il dirige seul depuis deux mois maintenant. « Froid Cemi a été créé il y a 23 ans au Poiré-sur-Vie par un couple d’entrepreneurs vendéens, explique-t-il. C’est une structure familiale spécialisée dans la réfrigération industrielle. Nos clients sont des professionnels de l’agroalimentaire et de ce que l’on appelle le froid commercial (commerce alimentaire et grande distribution). Concrètement, nous installons et assurons la maintenance de nos équipements (chambres froides/meubles frigorifiques/groupes d’eau glacée…). »
Si la reprise d’entreprise paraît plus simple que la création, l’ascension du jeune entrepreneur jusqu’à la fonction suprême a connu de multiples rebondissements. « L’envie d’entreprendre doit être tout aussi forte, insiste-t-il. En tant que repreneur, on peut certes s’appuyer sur un existant, mais on doit assumer les responsabilités immédiatement pour assurer la continuité. On sous-estime aussi souvent la dimension humaine. Il ne suffit pas de composer avec les cédants. Il faut aussi gagner la confiance des salariés et des intermédiaires (avocat, banquier, comptable…). Mes 13 années dans l’entreprise ainsi que ma connaissance des clients n’étaient pas de trop pour effectuer la transition ! »
Le changement de posture
Il raconte encore : « Mes anciens patrons approchant l’âge de la retraite ont commencé à réfléchir à la revente de leur business il y a six ans. À l’époque, une multinationale s’était rapprochée d’eux avec une proposition de rachat. Je suis parti l…