Si la réparation n’est pas toujours le premier réflexe lorsqu’un objet tombe en panne, ses avantages sont pourtant nombreux : éviter un nouvel achat en allongeant sa durée de vie, consommer mieux, réduire ses déchets, économiser les ressources naturelles, soutenir l’économie circulaire et de proximité… Label national, les Répar’acteurs se déclinent en régions et notamment depuis 2014 en Pays de la Loire, par l’intermédiaire de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), en partenariat avec l’Ademe.
UNE DIVERSITÉ DE MÉTIERS
Couturières, tapissiers, réparateurs informatique… Les métiers de la réparation d’objets du quotidien sont variés et nombreux. On en compte près d’une trentaine, répartis dans trois domaines : la personne (cordonniers, selliers, bijoutiers, horlogers…), la maison (réparation de mobilier, d’électroménager…) et le jardinage, les déplacements et les loisirs (réparation de tondeuses, de vélos, d’instruments de musique…). « Même si les particuliers ont tendance à vouloir réparer eux-mêmes leurs objets en panne, des professionnels existent, ce qui est mieux à la fois pour obtenir un travail de qualité et des raisons de sécurité », explique Christophe Terrien, conseiller à la CMA Pays de la Loire, qui coordonne le dispositif. Dans la région, sur près de 4 300 artisans réparateurs, 750 sont labellisés Répar’acteurs, dont 150 en Loire-Atlantique et autant en Vendée. Pour obtenir le label, les entreprises doivent d’abord bénéficier d’un accompagnement réalisé par le conseiller de la CMA. Puis, soit assister à l’atelier Répar…