
L’unique dark store nantais est situé rue des Olivettes. Il génère des nuisances dont se plaignent régulièrement les riverains.
DANS QUEL CADRE AVEZ-VOUS PARTICIPÉ À LA RÉUNION DU GOUVERNEMENT, QUI PRÉPARE UN TEXTE VISANT À RÉGLEMENTER L’IMPLANTATION DE CES SOCIÉTÉS D’UN NOUVEAU GENRE ?
J’y étais à la fois au titre de la Ville de Nantes en tant qu’adjoint au commerce mais également comme représentant de France Urbaine, l’association des élus des métropoles de France.
QUEL ÉTAT DES LIEUX DRESSEZ-VOUS À NANTES ?
C’est tout sauf le bazar puisqu’il n’y a qu’un seul dark store à l’heure actuelle. Il est situé rue des Olivettes. À titre de comparaison, Lille et Bordeaux en comptent six, Marseille dix et Paris 115. Pour autant, le seul qui existe à Nantes depuis le printemps dernier a d’emblée créé des difficultés avec le voisinage, à commencer par les nuisances sonores des livreurs à scooter. C’est particulièrement le cas le soir, la nuit, mais également le week-end.
QUELLES AUTRES NUISANCES SONT DÉNONCÉES PAR LES RIVERAINS À NANTES ?
La gestion de l’espace public pose problème car les livreurs passent des heures à attendre leur prochaine commande sur le trottoir. On constate également des conduites accidentogènes car ils sont contraints de livrer dans des délais extrêmement réduits (10 minutes chez Flink, la plateforme présente à Nantes, NDLR). Et n’hésitent pas à prendre des risques, pour eux comme pour les riverains.
Les camions qui viennent alimenter les dark stores sont également pointés du doigt. Lors de la livraison, ils stationnent sur la chaussée et bloquent du même coup la circulation car l…