N’go Shoes a collecté près d’1,2 M€, se répartissant pour près de 450 k€ en fonds propres et 750 k€ en dette. Pour la partie fonds propres, le réseau de business angels Abab investit 190 k€, Le Mans Sarthe Investissements 8 k€, et plus de 200 k€ sont levés via la plateforme de financement auprès des particuliers Lita. À cela s’ajoute le soutien de réseaux et banques : le Réseau Entreprendre Atlantique (90 k€), la CCI (60 k€), France Active (125 k€), BNP Paribas (275 k€), et un apport d’un autre partenaire devrait bientôt suivre.
« On a décidé d’ouvrir le capital à des business angels locaux et également via la plateforme de crowdfunding Lita à notre communauté, nos clients, nos proches et à tous ceux qui le souhaitent à partir de 100 € », expliquait en juin dernier Kévin Gougeon, cofondateur de la start-up aux côtés de Ronan Collin. Une manière de développer la marque, tout en intégrant encore davantage sa communauté, déjà sollicitée par le passé notamment pour participer à la cocréation des produits. La campagne a commencé à la mi-juin et vient de se clôturer. Au moment du lancement de la levée, Kévin Gougeon expliquait : « Le besoin au global est de 2 M€, avec près d’1,2 M€ en capitaux propres et 800 k€ en dette. » . Ce sera finalement un peu moins dans un contexte peu porteur pour le financement des start-up.
Plusieurs objectifs derrière cette levée de fonds : accélérer la croissance à l’international de N’go Shoes (1,05 M€ de CA en 2022) pour passer de 25 % du CA réalisé aujourd’hui à l’export à 40 % d’ici à cinq ans. Parmi les pays en ligne de mire : l’Australie, Israël, la zone Belgique-Pays-Bas, où la marque est déjà présente mais où elle souhaite se renforcer, et les États-Unis, pour lesquels N’go Shoes a lancé une étude de marché, via le programme Cultur’Export États-Unis de Bpifrance qu’elle a intégré en fin d’année dernière. Autre objectif : développer une gamme plus large et innovante de bagagerie et accessoires (sacs à dos, pochettes d’ordinateurs, sacs banane…). Enfin, dernier volet : investir dans la recherche et développement sur les matériaux pour diminuer l’impact carbone des produits. Parallèlement, les équipes sont appelées à s’étoffer pour passer de dix personnes aujourd’hui à une vingtaine d’ici cinq ans, avec de premiers recrutements avant la fin de l’année (communication, marketing et commercial-export).