Un mois après le succès de son déploiement à Bordeaux, la start-up parisienne Poppins a posé, le 17 juin dernier, son sac à Nantes pour y déployer son application favorisant la location et le partage d’objets qui passent plus de temps au placard qu’à être utilisés : glacière, taille-haie, sac de randonnée, nettoyeur oppression, skis, etc.
Pour l’occasion, un apéro de lancement s’est déroulé dans les locaux d’Icilundi au Palace, en présence de Lucie Basch, cofondatrice de l’application mais aussi de Too Good To Go, la référence en termes de lutte contre le gaspillage alimentaire qui cartonne dans une vingtaine de pays.
L’objectif de ce déploiement à Nantes est clair : « Créer une communauté suffisamment dense pour que l’offre explose dès les premières semaines et faire en sorte que louer et emprunter deviennent des réflexes. Car en connectant les personnes possédant des articles inutilisés avec celles qui en ont besoin, on réduit les achats inutiles. »
Cofondée par Lucie Basch, Jonas Mallisse, Franco Prontera et Loïck Le Digabel, l’application lancée en avril dernier à Paris permet donc de repenser notre rapport à la consommation. Un concept qui part d’un constat simple : « Les Français possèdent en moyenne 2,5 tonnes de matériel, dont 30 % restent au placard selon l’Ademe. »
Pour lutter contre ce non-sens écologique, l’application a misé sur un fonctionnement très simple : après l’avoir téléchargée, les utilisateurs renseignent leur adresse pour accéder aux offres disponibles près de chez eux ou proposer leurs propres objets.
Côté modèle économique, Poppins a opté pour celui de la location. Par exemple, emprunter une perceuse pour l’après-midi coûte 3 euros à celui qui en a besoin. Sur cette somme, son propriétaire va toucher 2,40 euros et 60 centimes reviennent à l’application, soit 25 % du prix de la location. Et pour sécuriser l’expérience des utilisateurs mettant à disposition leur matériel, tous les objets loués sont assurés. Poppins complète ainsi le puzzle de la seconde main et du réemploi. Et son concept a déjà séduit cinquante mille utilisateurs à l’échelle nationale.
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