Comment a démarré l’aventure des Barjots Dunkers ?
Au départ, c’était un délire entre copains : nous étions quatre collégiens souhaitant tester le basket acrobatique. Accompagnés de nos professeurs de sport, nous sommes allés voir Alain Leboeuf (aujourd’hui président du conseil départemental de Vendée, NDLR) alors directeur de notre établissement, le collège Saint-Sauveur à Rocheservière. Il a accepté l’idée de déplacer les trampolines et les tapis de la salle de gym vers le terrain de basket. Nous nous sommes ensuite entraînés pendant trois mois pour préparer un spectacle pour la fin de l’année. Franchement, ce n’était pas fou, mais on s’est bien amusés. Par la suite, plusieurs clubs du département ont fait appel à nous.
Où avez-vous trouvé les financements pour vous lancer ?
Avec nos premiers spectacles, on a récupéré des dotations d’une centaine d’euros à chaque fois. À ce moment-là, j’étais apprenti carreleur. J’ai utilisé mes premiers salaires pour acheter du matériel et les parents des trois autres ont aussi mis la main à la poche. En tant qu’association, nous avions chaque année jusqu’à 200 € de subvention de notre commune, Montréverd[1], mais pas de quoi acheter du matériel. En revanche, la municipalité nous a toujours prêté la salle de basket. Sans cela, on n’aurait rien pu faire.
Comment êtes-vous devenus professionnels ?
Le premier gros spectacle qu’on a fait, c’est en 2006 ou 2007 pour Cholet Basket. Ça nous a donné un bon coup de projecteur. On a ensuite cherché à recruter dans notre entourage. Ancienne gymnaste, Dounia Zbiri, aujourd’hui gérante de la société, nous a rejoints et a amené un…