Comment envisagez-vous votre bâtonnat ?
Je ne suis là qu’en CDD, j’en ai fait un quart. Le 28 novembre prochain, on connaîtra celui ou celle qui me succédera. Le temps est court pour mettre en place des choses, pour se lancer dans une mission qui vient en complément d’une activité professionnelle. J’ai prêté serment en 1996, après avoir travaillé quatre ans dans le privé, à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Au fil des années, je suis devenu associé et j’ai développé une compétence en droit du travail et en droit de la Sécurité sociale. Au bout de vingt ans d’exercice professionnel, l’idée m’est venue de me présenter après un investissement ordinal qui datait de longtemps.
C’est un CDD qui s’inscrit dans une longue période d’investissement au sein de la profession. Deux actions sont importantes, d’abord celle de la représentation de 1 100 avocats qui ont des métiers extrêmement différents, 60% de femmes et 60% de confrères qui ont une activité non judiciaire.
La place de l’avocat aujourd’hui, ce n’est pas celle de l’avocat au palais mais celle dans la ville, dans la métropole. C’est d’abord une mission de représentation pour permettre à l’Ordre d’être visible, et d’avoir toute sa place. Depuis le début de l’année, nous avons mené un travail important pour renouer des contacts, comme l’ont fait mes prédécesseurs, avec les partenaires institutionnels, la Préfecture, la Région, les élus, les députés qui ont beaucoup changé. Nous organisons et participons à plusieurs événements, dès la rentrée. Nous renouvelons également l’opération Avocœurs les 4 et 5 octobre pour récolter des fonds et soutenir trois associations aidant le…