Après avoir passé la matinée à rencontrer des élus locaux, Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, s’est rendu lundi 2 octobre en préfecture de Nantes pour officialiser la « difficile décision » du gouvernement « de mettre fin à la procédure d’appel d’offres lancée pour la modernisation de l’aéroport Nantes Atlantique ». Une décision de l’État qui a suscité « de la déception et de la colère, a reconnu le ministre. Je suis là pour l’entendre et l’assumer, mais surtout pour regarder vers l’avenir et avancer. »
« Manque de concurrence »
Clément Beaune a ensuite évoqué les motifs qui ont poussé le gouvernement à prendre cette décision lourde de conséquences : « Le fait de n’avoir reçu que l’offre de Vinci crée un manque de concurrence. Nous avons eu une discussion approfondie avec eux, mais elle n’a pas permis d’aboutir à une offre qui aurait été satisfaisante pour respecter l’ensemble des critères financiers ou environnementaux. Appuyer sur le bouton maintenant et donner l’impression d’avancer aujourd’hui, c’était reculer dans quelques mois et décevoir davantage. »
Un mois de concertation
Malgré ce contretemps, le ministre l’a assuré : « Sur ce territoire qui fait partie des plus dynamiques de France, nous avons un besoin criant de moderniser l’aéroport. Le projet doit se poursuivre et il se poursuivra, avec plus de concertation et de transparence. C’est la raison pour laquelle je reviendrai à Nantes dans un mois, après une concertation menée autour de la question de l’allongement de la piste. Cela nous permettra de préciser les conditions du nouvel appel d’offres qui sera lancé d’ici la fin de l’année. Tout le monde pourra postuler et des décisions seront prises rapidement e…