Comment se porte le MIN en cette fin d’année très particulière ?
Il y a beaucoup de travail, on est dans un secteur d’activité qui ne peut pas s’arrêter : il faut nourrir la population quoiqu’il arrive. On a dû se réinventer continuellement durant les deux confinements. L’activité est meilleure que lors du premier confinement, on a plus de débouchés, les marchés n’ont pas été fermés, les épiceries, les fleuristes fonctionnent. Cela aurait été catastrophique pour les grossistes. On parle souvent des détaillants, en lien directement avec la population ou des producteurs en amont, mais l’entre deux est moins connu du grand public et peu mis en avant, alors qu’on est un maillon essentiel de tout ce processus.
Quels sont les secteurs en pointe ?

Amaury HANOTAUX,
directeur du MIN de Nantes © MIN Nantes
Chaque secteur fonctionne d’une manière différente. Sur le secteur phare des fruits et légumes, cela fonctionne bien et même très bien sur la partie bio. Il y a une vraie demande sur les fruits de saison : le litchi, les fruits de la passion, les clémentines et désormais le kiwi rouge production française, mais aussi sur tous les fruits secs. Les légumes de saison, choux, potimarrons tournent aussi très bien actuellement.
Le secteur des fleurs redoutait le nouveau confinement e…